Attention : tous ces renseignements sont donnés à titre indicatif, un suivi et une prescription médicale personnelle sont indispensables pour entreprendre un long voyage.

Vaccinations

Les vaccinations peuvent être obligatoires (notamment la fièvre jaune pour certains pays d’Afrique ou d’Amérique du Sud) ou recommandées selon les pays et éventuellement l’itinéraire préalable du voyageur. Faire un bilan avec son médecin pour établir un « planning » des vaccinations, certaines ayant une injection de rappel un an plus tard. Pour voyager, le Carnet international de vaccination (photo de gauche) est indispensable et l’inscription de vaccinations contre la fièvre jaune y est obligatoire.

Les vaccinations courantes : Tétanos, Poliomyélite, Diphtérie, Coqueluche et éventuellement Rougeole, quelle que soit la situation, ou le pays de destination, doivent être à jour.
Voir le calendrier des vaccinations sur le site de l’Institut Pasteur
Fièvre jaune : La vaccination est indispensable pour un séjour dans une zone endémique (régions intertropicales d’Afrique et d’Amérique du Sud, même en l’absence d’obligation administrative). L’injection doit se faire dans un centre de vaccination agrée par le Ministère de la Santé.
Une injection, 10 jours au moins avant le départ. Validité à vie de la vaccination contre la fièvre jaune (depuis le 11 juillet 2016).

Hépatite A : La vaccination est recommandée pour les voyageurs devant séjourner dans un pays où l’hygiène est précaire. Une injection, 15 jours avant le départ et un rappel 6 à 12 mois plus tard. La durée moyenne de protection est de 10 ans.

Méningocoque : La vaccination contre les infections invasives à Méningocoque est recommandée aux personnes se rendant dans une zone d’endémie ou dans toute autre zone où sévit une épidémie, dans des conditions de contact étroit et prolongé avec la population locale. L’actualité des épidémies d’infections invasives à méningocoques est consultable sur le site Internet de l’OMS. La validité de la vaccination est de 5 ans.

Fièvre typhoïde : La vaccination est recommandée pour les voyageurs dont le séjour est prolongé ou dans de mauvaises conditions, dans des pays où l’hygiène est précaire. Une injection, au moins 15 jours avant le départ pour une durée de protection de 3 ans.

Hépatite B : maladie grave, qui peut évoluer en infection chronique (cirrhose et cancer du foie). Le virus de l’hépatite B se transmet principalement par voie sexuelle ou sanguine. La vaccination est aujourd’hui le moyen le plus efficace pour se protéger. La vaccination contre l’hépatite B est obligatoire chez tous les nourrissons nés à partir du 1er janvier 2018 dès l’âge de 2 mois. Deux injections espacées d’un mois avec un rappel unique 6 mois plus tard. La durée moyenne de protection est de 25 à 35 ans et probablement à vie.

Rage : La vaccination est recommandée pour les voyageurs dont le séjour est prolongé et en situation d’isolement dans un pays à haut risque (pays en développement, à l’exception de quelques îles). Il faut prévoir trois injections à J0, J7, J21 ou J28 et un rappel 1 an plus tard. Durée de protection : 5 ans

Pour avoir la liste des vaccinations obligatoires et recommandées, plusieurs organismes peuvent vous aider. Notamment l’Institut Pasteur qui a un service dédié « consultation médicale de conseils aux voyageurs pour la préparation d’un long séjour à l’étranger » où l’on peut trouver toutes les informations nécessaires pour préparer son voyage.
Ainsi,pour chaque pays, des informations sur les vaccinations et les autres précautions sanitaires recommandées aux voyageurs sont accessibles. N’hésitez pas à les contacter. Plus d’infos sur leur site.
Bilan de notre calendrier de vaccination pour notre voyage en Asie Centrale, c’est ICI


Le paludisme

« Le paludisme est transmis à l’homme par la piqûre d’un moustique femelle, du genre Anophèles (photo de gauche), elle-même infectée après avoir piqué un homme impaludé : la femelle, en prenant le repas de sang nécessaire à sa ponte, injecte le parasite à son hôte. Les mâles ne piquent pas. » source www.pasteur.fr

Voir notre article complet dédié à ce sujet : Santé en voyage – Moustiques et Paludisme


Diarrhée du voyageur

Il s’agit généralement d’un épisode diarrhéique aigu bénin, spontanément résolut en 1 à 3 jours. Plus souvent liée à la consommation d’aliments solides que de boissons, la diarrhée du voyageur ou turista est due en majorité à des infections ou toxi-infections bactériennes.
Mesures préventives :
– Se laver les mains
– Eviter les boissons à risque, les fruits pressés, l’eau locale en bouteille non capsulée et les glaçons
– Éviter les glaces.
– Ne consommer que des viandes, poissons, crustacés bien cuits et chauds.
– Laver et peler les fruits et les crudités.
– Ne pas consommer de lait cru ou de produits laitiers artisanaux
– Eviter les aliments cuits qui sont restés à température ambiante trop longtemps.
– Eviter les aliments vendus à la sauvette dans la rue.

Mesures curatives : Il faut boire abondamment, la réhydratation est indispensable (solution de réhydratation orale (SRO) ou à défaut du Coca-Cola dégazéfié.
Les formes légères de l’adulte peuvent être atténuées par la prise d’un anti-diarrhéique. Avant le départ demandez à votre médecin de vous expliquer la différence entre un anti-diarrhéique anti-sécrétoire (type racécadotril comme le Tiorfan®) et un anti-diarrhéique moteur (type Lopéramide comme l’Imodium®), et dans quel cas prendre l’un ou l’autre.


Mal aigu des montagnes

Concerne les excursions et randonnées en altitude (supérieure à 3 000 mètres). Une règle à respecter : « ne pas monter trop vite, trop haut ».

Le MAM (mal aigu des montagnes) apparaît le plus souvent à partir de 3500 m. Le MAM régresse avec l’acclimatation et disparaît immédiatement à la descente. Il est conseillé de demander un avis médical spécialisé avant le départ. Il pourra vous conseiller un test d’hypoxie. Pour nous en région parisienne ce test se pratique à l’hôpital de Bobigny (en 2009).
Les troubles observés à haute altitude sont liés à l’hypoxie, consécutive à la baisse de pression partielle en oxygène. Ils surviennent d’autant plus que l’ascension est rapide. Il faut laisser quelques jours à l’organisme pour s’adapter à ces conditions environnementales particulières.
Les manifestations du MAM sont des céphalées, une insomnie, une anorexie, des nausées, des oedèmes. Cet état peut évoluer vers deux complications graves mettant en jeu le pronostic vital : l’œdème pulmonaire et l’oedème cérébral de haute altitude.

Prévention : faire des paliers d’acclimatation – boire régulièrement par petites gorgées mais en grande quantité, au moins 3 litres par jour – ne pas monter plus de 300 à 400 m par jour entre 3000 et 4500 mètres d’altitude – dormir plus bas que l’altitude maximale atteinte dans la journée.

Traitement : trois règles pour traiter le MAM : Premièrement : Descendre – Deuxièmement : Descendre et Troisièmement : Descendre. C’est le seul traitement efficace à 100% . Il convient de descendre d’au moins 500 mètres et plus si nécessaire.

Maté de coca, l’infusion magique ?
Dans les cultures andines, les feuilles de l’arbuste à coca ou cocaïer (Erythroxylon coca) sont depuis des temps immémoriaux mâchées ou sucées avec une pincée de cendre alcaline et utilisées comme stimulant et comme suppresseur de l’appétit de même que pour accroître l’endurance en haute altitude.
Le maté de coca, thé de coca ou infusion de coca, est réputé chez les montagnards des Andes pour aider à lutter contre le froid et la maladie d’altitude. C’est une infusion de feuilles de coca (mis en sachets comme une infusion normale), très connu et populaire au Pérou, Bolivie et l’Équateur. On la trouve dans les supermarchés et dans presque toutes les boutiques au Pérou.
le maté de coca et la cocaïne sont deux produits complètement différents (voir sur mon site saveur-lointaine). La cocaïne est obtenue à partir des feuilles de coca, mais après un processus chimique et avec l’addition des substances chimiques. L’infusion de coca ou maté de coca est un produit 100% naturel, fait à partir des feuilles de coca sans aucune substance chimique ni traitement spécial. Le maté de coca ne contient pas de cocaïne et ne crée pas de dépendance.
Le 19 septembre 2006 le président Morales a déclaré que la feuille de coca « … représente la culture andine, l’environnement et l’espoir de nos peuples » «Il n’est pas possible que la feuille de coca soit légale pour le Coca-Cola et que la feuille de coca soit illégale pour d’autres consommations médicinales dans notre pays et dans le monde entier ».

Est-il recommandé de prendre du Diamox à titre préventif ?
Nous avons lu beaucoup de commentaires sur un traitement du mal d’altitude (préventif selon certains, curatif selon d’autres voire inutile): l’acétazolamide (Diamox). Le Diamox® peut être débuté 24 à 48 heures avant une ascension pour les personnes susceptibles de développer les symptômes. A noter que le Diamox® a l’AMM pour cette indication. Toutefois, les avis sont très partagés sur cette question. Mieux vaut donc opter pour une montée progressive. Il est cependant fortement recommandé d’apporter ce médicament que l’on peut prendre en cas de besoin. Cela ne dispense pas toutefois de stopper l’ascension dès l’apparition des symptômes du mal aigu des montagnes (MAM).
ATTENTION : Nous ne sommes ni médecin, ni habitués des hautes altitudes, nous signalons ces points juste pour information. A vous de voir !


Ne pas oublier de consulter votre dentiste pour une visite de contrôle quelques semaines avant de partir. Une carie peut toujours gâcher un voyage !

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